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Désirs d'avenir Marseille Sud

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9 février 2007

Point de vue

Pourquoi je vote Ségolène Royal, par Annie Cohen

'est en femme de gauche, c'est en femme, que je m'exprime ici pour soutenir de manière inconditionnelle Ségolène Royal. Toutes les calomnies, les procès d'intention, les levées de boucliers sont là pour casser une entreprise qui a sa logique interne, qui se développe jour après jour selon un mode nouveau et original. Les femmes ne se comportent pas comme les hommes, ni à l'intérieur du foyer ni dans les affaires de la cité. Elles ont une aptitude à empoigner le réel, à répondre aux questions concrètes.


On nous dit qu'elle n'a pas de programme. On souligne une incompétence supposée, on n'en finit pas de monter en épingle ses "maladresses". D'emblée, on a tenté de lui tendre des pièges, de la ridiculiser, de la mettre face à ses contradictions, alors que nous vivons depuis des décennies avec des hommes qui ne cessent de salir leurs engagements publics, qui ne cessent, avec un culot déconcertant, de dire tout et son contraire, de trahir les leurs. Mais que veut-on ? Que font les intellectuels, les artistes pour se rallier au candidat ultralibéral qui pratique l'entourloupe, la démagogie, la tromperie ? Candidat qui s'approprie sans vergogne Jaurès et Blum pour nous proposer demain une société rigide, bien dans ses bottes. Celui-là même qui crache sur Mai 68 et sur les acquis.

Et quand on écoute, à Grenoble, les jeunes au débat participatif de Ségolène Royal sur la jeunesse, on est surpris du ton des interventions, de leur maturité, de l'absence totale d'hystérie. Oui, les jeunes étaient graves et conscients du rôle qu'ils pourraient jouer. Alors pourquoi cet acharnement, pourquoi mes amis (des hommes souvent) restent-ils si sceptiques, si méfiants ? D'où vient ce recul, cette prudence ? On veut étouffer la femme qu'elle est, on ne veut pas lui donner sa chance. Pourquoi ? Ça n'a rien à voir avec le sexe, disent-ils. Je n'en crois rien. On ne pardonnera rien à une femme, on la cantonnera dans un périmètre bien défini, bien déterminé, au-delà duquel elle ne peut s'aventurer, sinon elle court à sa propre perte.

Je crois que notre candidate avance à son rythme, comme elle le sent, comme il le faut, en accord avec ce qu'elle peut donner et faire, en accord avec elle-même. Car une campagne électorale est un corps vivant, qui bat, recule, avance, qui a sa propre musique. Et si elle n'avait pas ce génie-là, si elle n'avait pas ce sens de double vue, elle serait un corps mort qui va droit dans le mur. Or Ségolène Royal est une lame d'acier, elle a une pêche d'enfer, une foi intérieure qui la rend combative. Elle avance étape après étape, elle prend le temps de se déployer, de passer les différentes vitesses, de faire émerger les lignes de force. Elle a le sens du temps, comme d'autres avant elle. Elle devance le désamour des politiques, de la politique. Elle s'est usée, épuisée dans des primaires démocratiques à l'honneur de son parti. Elle a affronté des hommes. Elle a mis tout son talent, toute sa force à ne pas craindre d'arriver en première ligne.

A nous, à eux, de se rallier à elle, comme un seul homme, à nous, à eux, de croire que tout est possible. L'heure est grave, très grave, on ne veut pas en prendre pour cinq ans de plus, avec un gouvernement qui sera pire que celui que nous avons depuis douze ans. Observons bien la voracité du concurrent désigné dans cette campagne qui n'a pas encore commencé et qui en dit long pour le présent et surtout pour le futur. Je ne comprends pas comment les amis de gauche et d'extrême gauche peuvent se laisser aveugler par un danger réel qui s'annonce, qui nous menace, qui nous coupera les élans de créativité, de fraternité. Ce n'est pas la droite qui encouragera le travail des associations culturelles ou l'engagement de tous dans le syndicalisme. A qui laisserons-nous le soin de réformer la France, l'éducation nationale, à qui laisserons-nous l'avenir de la culture, du travail, de l'écologie, à qui allons-nous confier la réduction de la dette ? Si vous craignez de ne pas connaître les idées de Ségolène Royal, son programme, ses mesures, vous connaissez sans doute celles de la droite. Allez-vous vous ranger derrière le Medef ?

On nous dit que la campagne de Ségolène Royal patine ou que notre candidate vaut mieux que le parti qui la soutient. En vérité, on nage dans la mauvaise foi, l'aveuglement, la grande surdité. Car si on veut l'entendre, si on veut écouter ses mots, il faut faire l'effort d'aller les récolter. Elle ne cesse pas de parler, de répondre à toutes sortes de questions, de questionnements. Il faut sortir du microcosme parisien largement et honteusement occupé par une mafia qui continue aux yeux de tous à s'approprier le bien public. Il faut se demander pourquoi elle a pris le temps de ces "débats participatifs" audacieux qui sont autre chose que du populisme.

A Grenoble, j'ai vu une jeunesse fervente, active, enthousiaste, à qui on a donné des réponses précises sur des questions concrètes. J'ai vu autre chose que le ramollissement ou le désespoir. Alors on doit pouvoir s'amuser à faire l'inventaire de la récolte et donner à goûter le fruit du produit. L'information doit être accessible à tous, malgré une presse partisane. Les nouveaux médias nous ouvrent la possibilité de sortir des sentiers balisés.

Certains, plus royalistes que le roi, semblent tentés de demander à Ségolène Royal de se retirer, si la situation devait s'aggraver. Mais au nom de quoi la défaite serait plus humiliante pour une femme ? Le plus humiliant serait de ne pas avoir le droit de lutter. Les combats politiques de Raymond Barre, François Mitterrand, Lionel Jospin, Jacques Chirac et de tant d'autres sont jalonnés d'insuccès. Se retirer de la course ? Pour rendre service à la cause des femmes ? Non, les femmes veulent participer à ce combat, elles sont prêtes à y faire face, à en subir le mauvais versant.

Ségolène Royal n'est pas née de la dernière pluie, et aucun homme, encore moins aucune femme, ne doit lui couper l'herbe sous les pieds. Elle n'a pas changé, elle le dit, on le sent, contrairement à l'"autre" qui fait de la rupture son crédo, qui se contredit avec aplomb, jour après jour, qui fait comme s'il n'était pas au pouvoir depuis des années, et ose parler de droit opposable au logement, dans une mairie qui n'en compte presque pas. On se moque de nous avec mépris, il ne faut pas étouffer une autre voix, différente, nouvelle, qui se lance dans le combat.


Annie Cohen est écrivain.


Article paru dans l'édition du Monde du 09.02.07

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17 novembre 2006

Ségolène Royal candidate socialiste pour 2007

"Il n'y aura qu'un seul tour et Ségolène Royal sera la candidate du Parti socialiste pour 2007" a déclaré jeudi soir à la presse le directeur de cabinet de François Hollande, Stéphane Le Foll.

"Je vis intensément ce moment de bonheur" a déclaré Ségolène Royal.
"Je voudrais dire tout le bonheur que je ressens. Je vis intensément ce moment de bonheur. Je mesure l'honneur qui m'est fait par tous les militants qui sont venus qui sont venus voter massivement. Ils sont en train de me donner un élan.C'est le peuple qui s'est mis en mouvement, ce sont les militants qui se sont mis en mouvement : ils ne seront pas déçus. Nous allons ensemble construire quelque chose d'extraordinaire.

L'heure est désormais au rassemblement.

Nous allons, tous ensemble, gravir cette montagne jusqu'en mai 2007."
16 novembre 2006

Votons Ségolène dès le premier tour

  Ségolène Royal veut être candidate pour "changer la politique"

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5 novembre 2006

Désirs d'avenir 13 - rassemblement

RASSEMBLEMENT - DEBAT
DES COMITES DE SOUTIEN LOCAUX
DU DEPARTEMENT

Mercredi 8 Novembre  à partir de 18 H 30

au Centre Culturel de la ROSE 
traverse de la Semoulerie
à MARSEILLE
(voir le plan ci dessous)

Nous vous invitons au rassemblement des Comités Désirs d'Avenir des Bouches du Rhône et à débattre avec les adhérents de Désirs d'Avenir, les militants, les sympathisants et les élus qui soutiennent la candidature de ségolène Royal. 

Cette réunion est également ouverte à toute personne souhaitant s'informer ou/et rejoindre un comité de soutien de Désirs d'Avenir13.

Parking sur place

Métro
Station Rose frais Vallon
ou terminus la Rose

Bus
Ligne 41 (centre)
ou 27 (lycée nord)

Tél: 06 11 35 46 07

laissez-nous un message si vous souhaitez ou proposez un co-voiturage.

11 octobre 2006

La profession de foi de Ségolène Royal

Chères, chers camarades,

Au moment où je soumets ma candidature à vos suffrages, je voudrais vous dire à quel point je ressens ce mélange de gravité et de bonheur.

En effet, si vous en décidez ainsi, vous me confierez la plus belle des missions, celle d’incarner le changement et l’ardent devoir de victoire, en donnant aux Français un désir d’avenir.

Ce sont les socialistes qui peuvent accomplir l’audacieuse révolution de porter une femme à la tête de l’Etat et de parachever ainsi leur idéal de parité et de modernité.

La campagne sera victorieuse si nous le méritons. Beaucoup de Français ont le sentiment de ne plus être ni écoutés ni compris. La rénovation des méthodes, l’exigence d’écoute et de participation, les réformes précises et crédibles, les réponses apportées aux inquiétudes des catégories populaires détermineront non seulement le résultat pour gagner, mais surtout la confiance pour réussir.

Forts de nos convictions socialistes, nous sommes capables de rassembler toute la gauche et de mobiliser les Français.

Nous croyons, nous socialistes, que la globalisation financière appelle le renforcement de l’Etat : c’est la droite qui fait le choix de son désengagement et de la paupérisation des services publics.

Nous croyons, nous socialistes, que l’angoisse du lendemain et la précarité ne sont pas une fatalité : c’est la droite qui, par ses choix, fabrique de l’insécurité sociale.

Nous croyons, nous socialistes, que la société de la méfiance, des ghettos et des communautés rivales n’est pas une fatalité : c’est la droite qui affaiblit la République et porte atteinte au pacte social et à la laïcité.

Nous croyons, nous socialistes, que l’arrogance de gouvernement, le mensonge d’Etat et le mépris des citoyens ne sont pas une fatalité : c’est la droite qui fait le choix de l’autoritarisme, de la confusion et de l’irresponsabilité des pouvoirs, attisant la crise démocratique.

« Refuser le cercle de fatalité, le cercle de fer » disait Jaurès. C’est d’abord cela, le socialisme : s’arracher à la pesanteur des habitudes, porter une exigence de justice et de transformation sociale, garder au cœur une révolte vive.

Avant d’embrasser l’idéal socialiste, chacune et chacun d’entre nous s’est élevé contre une injustice qui lui semblait insupportable. Notre passion de l’égalité se nourrit de la flamme de ces refus.

Pour moi, ce fut le rejet de la place assignée aux femmes par la tradition qui m’a ouvert les yeux et a forgé à jamais mon engagement. De la maîtrise par la femme de son corps jusqu’au combat encore inachevé pour l’égalité professionnelle et politique, sans oublier le sort fait aux femmes asservies dans trop de pays du monde, ce combat illustre tous les autres. Mon adhésion au socialisme s’est aussi nourrie du spectacle révoltant d’une hiérarchie sociale où le privilège de quelques-uns l’emportait sur le droit de tous.

Et ce double refus m’a amenée à la certitude que l’émancipation passait par l’école et par la lutte jamais achevée pour une juste répartition des richesses.

Me présentant à vos suffrages, je crois honnête de vous dire quelques mots de ce que m’a appris l’expérience politique.

Je n’oublierai jamais l’allégresse de la campagne de 1981. J’ai eu la chance d’y participer, puis de travailler à l’Elysée tout au long du premier septennat de François Mitterrand.

Elue députée sans discontinuer depuis 1988 d’une circonscription rurale, je me suis battue pour l’égalité des territoires, affrontant le poids des conservatismes.

Dans mes fonctions ministérielles, je crois avoir démontré ce que signifie la morale de l’action et de l’efficacité.

Ministre de l’Environnement, j’ai agi avec fermeté contre les lobbys (loi sur l’eau et sur les déchets), mené des négociations âpres, notamment au Sommet de la Terre de Rio, et déjà soutenu les énergies renouvelables.

A l’Enseignement scolaire, dans le gouvernement de Lionel Jospin, je me suis battue pour une école plus juste, contre les violences scolaires, pour l’accès gratuit à la pilule du lendemain et pour l’intégration des enfants handicapés.

A la Famille, j’ai refondé une politique de gauche, réformé l’accouchement sous X, reconnu l’association des parents gays et lesbiens et favorisé la parité entre les deux parents, avec le congé de paternité.

Présidente de Région, après avoir battu l’équipe de Jean-Pierre Raffarin, j’agis avec une majorité de gauche pour renforcer les solidarités, libérer les énergies et faire vivre une démocratie participative. Et j’en tire chaque jour la conviction qu’il faudra aller jusqu’au bout de la décentralisation.

Aujourd’hui, nous avons un grand rendez-vous démocratique.
Je sais la dureté du combat qui s’annonce.
Je ne la crains pas.
Car, je mesure l’espérance qui se lève dans le pays.
J’ai confiance dans notre capacité à joindre nos forces et à rassembler la gauche.
Ensemble, nous mériterons la confiance des Français et nous accomplirons ce changement profond qu’ils attendent : un pays créatif et accueillant à tous les siens et fier de sa diversité ; un Etat au service des citoyens garant d’un ordre social juste et de sécurités durables.

Le projet socialiste fixe les axes de notre politique pour la France et précise les engagements du prochain quinquennat. C’est notre projet, c’est notre bien commun.

De toutes les perspectives exigeantes qu’il ouvre, je retiendrai ici celles qui sont à mes yeux essentielles et que je porterai avec mes mots et mes convictions :

- Pour l’emploi : seule la gauche est capable de relancer la croissance et la confiance en augmentant le pouvoir d’achat car la justice sociale n’est pas un handicap mais un facteur de compétitivité, en investissant dans la recherche et l’innovation, en choisissant résolument l’excellence environnementale, riche d’activités et de métiers nouveaux.

- Pour le pouvoir d’achat : les socialistes doivent moins taxer le travail que le capital. Pourquoi, sinon, se proclamer socialistes ? La gauche ouvrira donc une conférence salariale qui, au-delà de la nécessaire et évidente augmentation du SMIC, confortera tous les salariés, et notamment les plus modestes, dans leur travail et renforcera aussi notre économie. Le succès de cette conférence les incitera puissamment à adhérer au syndicat de leur choix. Mon objectif, c’est qu’avec un syndicalisme de masse, une démocratie sociale fondée sur des règles se mettra en place.

- Pour l’école : l’égalité réelle, c’est de tenir pour tous les élèves la promesse républicaine de réussite. C’est une offre scolaire de qualité sur tout le territoire, c’est le refus que la ségrégation scolaire redouble la ségrégation spatiale et urbaine. C’est le service public de la petite enfance, la lutte contre le décrochage scolaire, des moyens renforcés pour ceux qui en ont le plus besoin, un soutien scolaire individuel et gratuit, l’augmentation de la présence adulte dans les établissements. La France doit aimer tous ses enfants, d’où qu’ils viennent, où qu’ils aient grandi, dans la diversité de leurs talents. Les jeunes sont notre avenir, et je ne me résignerai jamais à regarder un enfant ou un adolescent, quoi qu’il ait fait, comme perdu à jamais. Il nous revient, à nous adultes, de leur rendre la confiance lorsqu’ils la perdent, de les remettre sur le chemin lorsqu’ils dévissent. Fermement et affectueusement.

- Pour l’excellence environnementale : je veux faire de la France un pays exemplaire en Europe et dans le monde dans la lutte contre le réchauffement de la planète, la gestion de l’eau, la priorité aux énergies renouvelables, le développement des transports propres, le traitement des déchets et la mise en place d’une véritable fiscalité écologique.

- Contre la violence : nous devons être lucides et implacables contre toutes les délinquances et contre toutes les causes qui conduisent aux comportements délinquants. Ce sont nos concitoyens les plus démunis qui en sont les principales victimes ; ceux qui souffrent ne doivent plus être abandonnés à leur sort.

Avec vous, je veux une France qui retrouve sa place en Europe et dans le monde.

Quels qu’aient été nos votes lors du referendum de l’an dernier, nous voulons une Europe plus concrète, plus protectrice, et donc moins libérale : une fiscalité écologique, un vrai gouvernement économique qui ne soit plus soumis à la Banque centrale européenne, une régionalisation de la PAC, une réforme du Pacte de stabilité.

Dans un monde instable où le terrorisme et le risque de dissémination nucléaire menacent la paix, alors que les peuples aspirent à la justice et à la dignité, la France doit renforcer son rôle. Aider les pays pauvres à vaincre la misère en les traitant comme des partenaires égaux et en conduisant avec eux un co-développement efficace : cette utopie concrète est à notre portée et la France doit en donner l’exemple, pour construire ainsi, également, une politique d’immigration partagée.

Pour assurer le succès de notre projet, nous avons besoin d’une nouvelle République qui s’appuie sur une démocratie représentative rénovée, et la fin du cumul des mandats, sur une démocratie plus participative, et sur une décentralisation aboutie. Décider aujourd’hui, et notamment au plus haut niveau de la République, c’est assumer pleinement sa responsabilité, partager le pouvoir, l’organiser démocratiquement et reconnaître à chacun un droit égal à s’occuper des affaires communes.

Voilà ce que je vous propose de réaliser ensemble.

Voilà le sens du combat que je suis prête à conduire avec vous.

Fidèlement.

Ségolène ROYAL

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4 octobre 2006

Ségolène : une autre façon d’envisager l’action publique

photo1/ le désordre démocratique et la crise du politique

Les citoyens dans l’ensemble estiment que les élus sont éloignés de la réalité quotidienne et du terrain. (Ces derniers sont souvent impuissants face aux problèmes existants)

Ils se sentent abandonnés et incompris par la sphère politique. (ils sont enfermés dans une sorte de mouvement qui leur est hostile et sur lequel ils n’ont pas de prise).

Il existe une coupure et une dépossession démocratique. (confiance rompue)

Ce désarroi politique ou cette crise du politique s’observe avec la montée de l’abstention lors des périodes électorales et le nombre important de non-inscrits sur les listes électorales.

Les Français ressentent de l’exaspération en raison de l’absence de valorisation de leurs potentialités par les gouvernants. Aucune projection dans l'avenir ne leur semble de ce fait envisageable.

Cette crise du politique traduit l’état d’esprit noir ou négatif des citoyens.

Il en découle une inquiétude, un doute et une interrogation permanente : la France ne sait plus ni d’où elle vient, ni où elle va et surtout elle ne perçoit plus ni sa grandeur, ni son destin.

C’est une perte d’identité, une perte de repères

De nombreux dysfonctionnements démocratiques peuvent être relevés : un parlement loin d’être représentatif de la diversité de notre société, de nombreuses lois votées mais qui ne sont toujours pas ou mal appliquées, la faiblesse des contre-pouvoirs, le cumul des mandats, une décentralisation qui manque de lisibilité et de clarté, l’irresponsabilité pénale du Chef de l’Etat, des débats publics faussés, la corruption et l’impunité de certains élus, l’irrespect et les dérapages verbaux...

2/ la consécration d’une véritable démocratie participative : s’appuyer sur l’expertise citoyenne

Il est nécessaire de bien refonder le clivage gauche-droite à partir de critères faisant sens.

Pour cela, il faut rappeler et réaffirmer nos valeurs.

Il faut combattre la société de la peur développée par la droite.

La gauche doit promouvoir une vision de la société de totale solidarité, de garantie de choix individuels et d’effectivité de droits égaux.

Elle doit proposer un avenir rassurant en définissant de nouvelles lignes de partage.

Les citoyens veulent être éclairés et considérés comme des acteurs des choix qui les concernent.

Ils ont soif de débats sur l’avenir de la France et se désintéressent des querelles politiciennes.

Ils apportent beaucoup à l’efficacité de l’action publique.

Le débat entre les citoyens et les élus doit être rétabli et encouragé.

Pour cela, il est nécessaire d’exploiter au mieux les possibilités offertes par les nouvelles technologies (Internet, blogs, forums publics) et de réfléchir sur les modes d’expression les plus pertinents. (la dimension de proximité doit primer).

Le rôle des médias, des associations et des syndicats est à prendre en compte dans la réinstauration de ce débat public. (respect et prise en compte des acteurs de la société civile).

Définition de la démocratie participative : respect, reconnaissance, meilleur exercice du mandat, importance de la clarté des règles, parole tenue, compte rendu, nécessité de vrais enjeux.

Une part du pouvoir doit être rendu aux citoyens. (partage des pouvoirs)

Celui-ci ne doit pas être exclu et doit pouvoir agir et influer sur les affaires communes, la chose publique. : « pour la démocratie, l’impuissance est le poison mortel. »

Le besoin de repères se fait ressentir et une politique par la preuve doit voir le jour.

Il faut engager une profonde transformation de nos représentations, de notre état d’esprit, de nos manières d’être et de nos comportements pour reconstruire avec les citoyens une relation en phase avec leurs inquiétudes et leurs attentes.

Magali Garde

30 septembre 2006

Ségolène Royal vendredi soir à Vitrolles

vitrolles

Ségolène Royal a officialisé vendredi soir lors d'un meeting à Vitrolles sa candidature à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. 

"ici, au milieu des militants et des Français, je réponds à ta question avec simplicité, avec gravité aussi: consciente du poids des mots et de l'importance de l'acte, oui j'accepte d'assumer cette mission de conquête pour la France et les épreuves, dont je veux protéger ma famille, et donc de me présenter au vote des socialistes, puis je l'espère au jugement des Français en gagnant par le mérite leur confiance en avril 2007», a-t-elle répondu à une question posée par le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini"

cliquez sur ce lien pour voir la vidéo de sa déclaration :

http://www.desirsdavenir.org/index.php?da=30&a=60

25 septembre 2006

rejoignez-nous !

Toutes les personnes du 6ème, 8ème, 9ème et 10ème arrondissement motivées et soutenant la candidature de Ségolène Royal sont invitées à une première rencontre mardi 26 sept à 17h30 au cercle de la Renaissance Bd Gillibert 1er étage.

Christophe Hervoche

25 septembre 2006

SOUTIENS INDIVIDUELS

Vous souhaitez soutenir la candidature de ségolène Royal ,

envoyer un mail à desirsdavenir13@free.fr

en précisant les informations suivantes :

Nom :

Prénom :

Rue :

Code Postal :

Ville :

Téléphone :

Mail :

Fonction ou profession:

Je désiree participer activement : oui    non

J'accepte que mon nom figure dans les documents de soutien

Je n'accepte pas que mon nom figure dans les documents de soutien

(supprimer la ligne inadéquate)

21 septembre 2006

MEETING de Ségolène ROYAL à VITROLLES le 29

MEETING de Ségolène ROYAL à VITROLLES le 29 septembre 2006

toutes les infos sur
http://www.desirsdavenir13.org

Venez nombreux, amenez vos amis, les indécis, ...

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